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Hacker,
       (Blackhat),      2015,  
 
de : Michael  Mann, 
 
  avec : Chris Hemsworth, Leehom Wang, Wei Tang, Viola Davis, Andy On, Christian Borle,
 
Musique : Harry Gregson-Williams, Leo Ross, Atticus Ross

  
   
Une centrale nucléaire de Hong-Long subit une attaque informatique, qui provoque l'arrêt du refroidissement des réacteurs. Un peu après, c'est la Bourse de Chicago qui subit une attaque, provoquant l'envol soudain des cours du soja. Ce sont plus de 70 millions de dollars qui sont engrangés de la sorte par le hacker. Mais aucune revendication n'est effectuée. La Chine envoie aux Etats-Unis l'un de ses spécialistes informatiques, Dawai Chen (Leehom Wang), afin de découvrir l'auteur des cyber attaques. Dès son arrivée, Chen demande la libération immédiate de l'un de ses anciens amis, Nick Hathaway, dont l'aide pourrait être précieuse, puisque le hacker inconnu utilise un code créé jadis par Nick... 
 
   Il n'est pas facile de visionner un film, dans des conditions convenables, lors d'un vol. Entre son parfois inaudible, traductions aléatoires, et interruptions fréquentes par des messages d'information de l'équipage, c'est même souvent une galère ! Lors de mon dernier parcours entre Dubaï et Nice, j'ai choisi, sans jamais en avoir entendu parler, ce film qui, je l'ai cru, correspondait à un "direct to video" des plus ordinaires. Le début de l'histoire me parut confirmer cette impression. Attaque informatique avec multiples bits qui sautent de barrettes en barrettes, filmées comme pourrait le faire David Fincher, héros balèze, décontracté comme il se doit, mais un tantinet bas du front... L'Intrigue donne certes l'envie d'en savoir un peu plus, mais elle ne se démarque guère des centaines d'autres qui l'ont précédée... Bref, pas de quoi fouetter un chat. D'autant plus que, sans affirmer que l'on s'ennuie, le récit traîne un petit peu en longueur. Et, pour couronner le tout, si l'on peut dire, un dénouement primaire de chez primaire vient apporter une touche de consternation qui laisse pantois. Moins cependant que le fait d'apprendre, une fois installé devant IMDB, que cette oeuvre est celle de Michael Mann ! L'auteur de "Heat", de "Révélations", de "Collatéral", du "Dernier des Mohicans", est le créateur de cette petite chose, assurément regardable, mais sans réelle envergure et sans impact majeur ? C'est stupéfiant !
   
Bernard Sellier