Heroes, Saison 4, série de Greg Beeman, commentaire

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Heroes,
      Saison 4,      2009 
 
de : Greg  Beeman..., 
 
avec : Hayden Panettiere, Jack Coleman, Sendhil Ramamurthy, Santiago Cabrera, Masi Oka, Milo Ventimiglia, Greg Grunberg, Ali Larter,
 
Musique : Lisa Coleman, Wendy Melvoin


   
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Ne pas lire avant d'avoir vu la saison

   Claire Bennet (Hayden Panettiere) intègre la faculté et espère voir s'ouvrir devant elle une vie nouvelle. Sylar (Zachary Quinto) a intégré le corps de Nathan Petrelli (Adrian Pasdar), mais le pouvoir de Matt Parkman (Greg Grunberg) lui a fait oublier son passé. Peter Petrelli (Milo Ventimiglia) a coupé les ponts avec sa famille, a repris son métier d'ambulancier, et utilise ses pouvoirs pour sauver des vies. Quant à Hiro Nakamura (Masi Oka), il sait que sa mort est proche. Samuel Sullivan (Robert Knepper), lui, est à la recher che d'une boussole mystérieuse que détiendrait Emile Danko (Zeljko Ivanek)... 
 
   Ouf... Et encore ce n'est là qu'un résumé concentré des diverses composantes qui ouvrent la quatrième saison. Mais cette apparence plkéthorique est trompeuse. Car, contrairement aux saisons passées, qui regorgeaient d'action, celle-ci donne l'impression de patiner sérieusement côté scénario. Le récit est à l'image des protagonistes : il se cherche. L'aspect positif de cet état est que la psychologie des "héros" est privilégiée par rapport à leurs exploits physiques. L'aspect négatif est que cette introspection ne débouche pas sur grand chose de concret. Matt Parkman n'en finit pas de tenter de résoudre son problème avec Sylar. Samuel n'en finit pas de chercher un remplaçant à son frère Joseph. Claire n'en finit pas de revendiquer une existence "normale" d'étudiante. Hiro n'en finit pas d'essayer de réparer les fractures temporelles qu'il a générées... Tout cela provoque beaucoup d'entreprises plus ou moins avortées, de séquences répétitives, et, surtout, le spectateur ne discerne pas clairement l'axe majeur de cette mosaïque aux pièces certes souvent intéressantes, mais qui semble incapable de parvenir à dessiner un tableau synthétique cohérent. On a véritablement l'impression que les scénaristes ont pressuré leurs méninges au maximum de ce qui était possible pour allonger une sauce qui finit par devenir pâteuse, voire épisodiquement indigeste.

   
Bernard Sellier