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La légende de Zorro,
         (The legend of Zorro),       2005, 
 
de : Martin  Campbell, 
 
  avec : Adrian Alonso, Antonio Banderas, Catherine Zeta Jones, Nick Chinlund, Julio Oscar Mechoso, Rufus Sewell,
 
Musique : James Horner

 
   
Don Alejandro de la Vega (Antonio Banderas) est devenu l'époux de la ravissante Elena (Catherine Zeta Jones) et le père du petit Joaquin (Adrian Alonso). Un vote vient d'avoir lieu pour accepter le prochain rattachement de la Californie à l'Union. Mais lorsque le méchant Jacob McGivens (Nick Chinlund) fait une apparition musclée pour s'emparer des bulletins de vote, Alejandro comprend que la mission de Zorro n'est pas terminée et que le bon peuple a besoin de lui. Elena, à laquelle il avait promis une vie de famille tranquille, ne l'entend pas de cette oreille. Ils se séparent. Trois mois plus tard, Alejandro découvre la belle aux côtés d'un élégant comte français, Armand (Rufus Sewell)... 
 
   Sept ans après "Le masque de Zorro", Martin Campbell remet donc le couvert pour nous entraîner dans une histoire politico-aventureuse qui mêle un brin d'ésotérisme aux traditionnelles chevauchées du justicier-vengeur. Certes, la qualité scénaristique du premier volet a légèrement fondu avec le temps. Mais que demande-t-on à Zorro ? Du panache, du rythme, de l'humour, de l'agilité, du mystère. Sur ce dernier point, le spectateur est un peu frustré, tant le déroulement des événements se révèle prévisible, mais dans les autres domaines, il n'y a pas tromperie sur la marchandise. L'ouverture donne quelques signes d'inquiétude. Zorro s'offre des airs de combattant chinois, volant dans les airs comme un fantôme libéré de la pesanteur, et l'on se demande si le syndrome "Matrix reloaded" ne va pas frapper. Mais non, tout rentre dans l'ordre, si l'on peut dire. Alejandro ferraille classiquement avec son épée, secondé par une Catherine Zeta Jones combattante émérite et un rejeton digne de son père, c'est-à-dire rebelle et téméraire. Rien n'a vraiment changé sous le soleil de la Californie. Certains s'en attristeront, d'autres se réjouiront de retrouver un Zorro fidèle à son image, simplement un brin modernisé, certaines séquences rappelant, en moins génial, les exploits d'Indiana Jones dans sa "Dernière Croisade". Les paysages sont beaux, les combats bien filmés, les méchants bien méchants, et le final explosif. De la routine, mais suffisamment excitante pour procurer un agréable moment de régression...
   
Bernard Sellier