Mayday, film de Jean-François Richet, commentaire

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Mayday,
       2023, 
 
de : Jean-François  Richet, 
 
  avec : Gerard Butler, Tony Goldwyn, Mike Colter, Daniella Pineda, Yoson An,
 
Musique : Marcus Trumpp, Marco Beltrami

  
 
Brodie Torrance (Gerard Butler) est le commandant de bord du vol 119 de la compagnie Trailblazer qui quitte Singapour. L'appareil est frappé par la foudre et perd ses commandes. Brodie parvient à poser son avion sur une piste située sur une petite île des Philippines. Presque tout le monde est sauf, mais les ennuis ne font que commencer... 
 
 Le pitch de l'histoire est aussi réduit que le sont les dialogues. Un crash sur une petite île des Philippines, qui n'est pas du tout déserte, mais peuplée de mafieux sanguinaires, et par voie de conséquence, une survie qui va se révéler laborieuse. Heureusement, les scénaristes ont eu l'idée lumineuse de placer dans l'avion un criminel, ancien militaire aguerri, Louis Gaspare (Mike Colter, l'increvable héros de «Luke Cage»), ainsi qu'un commandant de bord valeureux, en la personne de Gérard Butler («La chute de Londres», «La chute du Président», bien connu pour veiller sur ceux dont il a la garde de façon très efficace. Il manque certes Sylvester Stallone, mais il est devenu un peu âgé pour ce genre d'aventure. Avec un duo de ce calibre, Jean-François Richet, spécialiste des films détonants («Assaut sur le central 13»,  «Blood father»), est à son affaire, bien que les moyens octroyés au film paraissent avoir été limités, car le vol et le crash ne sont pas des plus crédibles. Les affrontements ne manquent pas de sauvagerie, mais pour ce qui est du reste, c'est le désert. Personnages sans aucune consistance, dialogues réduits au strict minimum narratif, invraisemblances à la pelle, scénario primaire, sans omettre, bien sûr, les inévitables minutes larmoyantes que l'on a déjà vues des centaines de fois. Un film bas du front pour soirées de week-end pluvieuses entre potes amateurs de gros biceps...
   
Bernard Sellier