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Person of interest,      Saison 5,       2016 
 
de : Jonathan  Nolan..., 
 
avec : Jim Caviezel, Taraji P. Henson, Michael Emerson, Kevin Chapman, Amy Acker, Sarah Shahi,
 
Musique : Ramin Djawadi



   
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   À la fin de la saison 4, rien ne va plus, ni pour la 'Machine' qui semble au bord de l'extinction, ni pour le quatuor qui doit se terrer. Harold (Michael Emerson) parvient cependant à remettre en route le système, mais la 'Machine' se met à considérer son créateur comme une menace à éliminer... 
 
   C'est donc reparti pour un dernier tour, et un affrontement entre les deux intelligences artificielles par personnes interposées. Avec, toujours en toile de fond, le dilemme qui agite le génial créateur Harold, à savoir si la 'machine' doit être bridée, étant donné qu'il est très difficile de situer dans ses pouvoirs la limite floue entre le bien et le mal. Au milieu de cette confrontation, évoluent des personnalités elles aussi souvent protéiformes, oscillant en permanence entre le blanc et le noir. Le manichéisme simple du débit de la série a progressivement laissé place à une nébuleuse mouvante dans laquelle toute action génère des conséquences qui ne conservent pas forcément la couleur originelle de l'impulsion initiale. Les questionnements principaux qui naissent de toute cette rocambolesque histoire sont en fin de compte de savoir si une intelligence artificielle est susceptible d'aider l'humanité à progresser, voire de la supplanter, et si elle est capable de développer des sentiments. Les trois interrogations étant étroitement liées. En ce qui concerne l'action en elle-même, notons les intéressants épisodes qui voient Sameen devenir le sujet d'expérimentations à base de simulations mentales. Pour le reste, c'est du traditionnel, parsemé de personnages toujours aussi attachants ( Sameen, Rooth, Fusco... ) qu'ambigus ( Elias ). Cette saison est beaucoup plus courte que les précédentes ( 13 épisodes au lieu de 22 ou 23 ), et, manifestement, le dénouement a présenté quelques difficultés de conception aux scénaristes. Il se montre en effet bien verbeux et passablement laborieux. Mais globalement, la série ne manque ni d'attraits ni de magnétisme.

Bernard Sellier