Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Skyscraper,
     2018, 
 
de : Rawson Marshall  Thurber, 
 
  avec : Dwayne Johnson, Neve Campbell, Chin Han, Noah Taylor, Byron Mann, Noah Cottrell,
 
Musique : Steve Jablonsky

 
   
Le plus haut building du monde va être inauguré à Hong Kong. Will Sawyer (Dwayne Johnson), un ancien spécialiste des prises d'otages, en est désormais l'expert en sécurité. Mais une bande de truands sous la houlette de Kores Botha (Roland Møller), provoque un incendie dans la tour alors que la femme de Will, Sarah (Neve Campbell) et leurs deux enfants s'y trouvent... 
 
   Les sources d'inspiration ne sont pas difficiles à trouver. Un gratte-ciel en flammes ? "La tour infernale". Des terroristes qui ont investi les lieux ? "Piège de cristal". Etant donné que c'est quasiment mission impossible de surpasser, voire même d'égaler ces deux réussites, il est indispensable de trouver quelques ajouts susceptibles de pimenter l'entreprise. Notre héros Dwayne se voit donc affublé d'une jambe artificielle suite à une prise d'otage qui a mal tourné jadis. Mais, même grandement handicapé, les vilains vont avoir une flopée de gros problèmes avec cet homme qui adore sa famille. Il est donc capable de se surpasser, et même de pulvériser le record de saut en longueur en prenant son élan à partir d'une flèche de grue à 400 mètres de hauteur ! Bon, même si les exploits du héros prêtent à sourire, reconnaissons tout de même que le spectateur a droit à quelques sueurs froides. Enfin, disons plutôt brûlantes. Et encore, ce n'était pas de la 3D. Sinon, gare au vertige ! Le meilleur dans ce pur divertissement primaire, dont on peut deviner à l'avance toutes les ficelles, réside dans l'esthétique du monstre de verre et dans un final qui évoque le palais des glaces de "Opération dragon". Dwayne Johnson est égal à lui-même, tenace et bourrin. Bien loin du gouailleur John McLane qu'incarnait avec une jouissance gourmande Bruce Willis. Mais à côté de ses prouesses physiques, celles du gagnant de Ninja Warrior apparaissent comme les oeuvres d'un manchot ! 
 
   En résumé : cascades improbables en tous genres et triomphe du 'bien' comme il se doit...
   
Bernard Sellier