Lost, Saison 4, série de J.J.Abrams, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Lost,
       Saison 4,        2007 
 
de : J. J.  Abrams..., 
 
avec : Matthew Fox, Naveen Andrews, Maggie Grace, Daniel Dae Kim, Josh Holloway, Michael Emerson, Elizabeth Mitchell,
 
Musique : Michael Giacchino


   
Saison 1         Saison 2         Saison 3         Saison 5         Saison 6

   Les survivants du Vol Océanic se divisent en deux groupes : l'un, sous la direction de John Locke (Terry O'Quinn), décide de se retirer dans le coeur de l'île, avec leur prisonnier Ben Linus (Michael Emerson), afin d'échapper aux soi-disant "sauveteurs" qui arrivent en hélicoptère. Le second, sous la direction de Jack Shepard (Matthew Fox), se dirige vers la plage afin d'attendre l'arrivée du cargo salvateur... 
 
   Après les interminables divagations aussi pesantes que stériles qui occupaient plus de la moitié de la Saison 3, le scénario semble retrouver ici une certaine concentration vers ce qui semble (ou semblait) essentiel dans cette histoire abracadabrante. Dire que tous les mystères sont levés serait particulièrement exagéré. Disons que, au cours des allers et retours du "présent" ilien au futur citadin, quelques éclaircissements se dessinent. Mais, concomitemment, de nouvelles énigmes apparaissent ! Et les malheureux ignares que nous sommes se demandent avec anxiété comment, en écrivant le scénario au fur et à mesure des séries, les auteurs parviendront à synthétiser les innombrables zones d'obscurité de l'histoire en un épilogue sensé.  
 
   La plupart des péripéties tournent autour de Ben, tantôt noir, tantôt gris clair, qui, au fur et à mesure des épisodes, prend l'allure d'une pieuvre aux innombrables tentacules vénéneux. Malgré cela, et c'est une des réussites de cette saga, le spectateur parvient à s'intéresser toujours autant aux autres protagonistes, ballottés physiquement et émotionnellement dans un tourbillon d'improbabilités de plus en plus massives. Il faut dire que les concepteurs n'ont pas lésiné ici sur les coups de théâtre. Et si les ficelles du scénario ne sont pas encore toutes des câbles, elles ont néanmoins acquis une épaisseur plus qu'imposante ! Malgré tout, il est impossible de ne pas saliver abondamment en espérant une cinquième saison que l'on espère inspirée par le génie. Car, pour le moment, la spirale des énigmes, que l'on souhaitait ardemment voir se rapprocher du point focal, semble, malgré l'accélération de son mouvement, ne pas voir son diamètre diminuer beaucoup !...

   
Bernard Sellier