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Nip Tuck,
      Saison 2,       2004 
 
de : Ryan  Murphy, Elodie  Keene..., 
 
avec : Dylan Walsh, Julian McMahon, John Hensley, Joely Richardson, Roma Maffia, Valerie Cruz,
 
Musique : James S. Levine


   
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   Sean McNamara (Dylan Walsh) est psychologiquement perturbé et la sûreté de sa main s'en ressent. Certaines interventions chirurgicales frôlent la catastrophe. De son côté, Christian Troy (Julian McMahon) s'est profondément attaché à Wilber (Josiah Henry), l'enfant de Gina Russo (Jessalyn Gilsig), qui n'est pourtant pas de lui. La mère de Julia (Joely Richardson), Erica Noughton (Vanessa Redgrave), pédopsychologue de renom, s'installe chez son gendre et l'atmosphère devient plus que lourde... 
 
   Les maternité et paternité sont au coeur de cette saison, avec, en particulier, un épisode 8 profondément bouleversant, qui aborde en prime la foi et la rédemption. Et c'est un doux euphémisme de dire que l'état de parent n'est pas une sinécure ! En fait, c'est un véritable tsunami de désespoir et de haine qui se déverse entre les différents protagonistes. Mais cette guerre de tranchées, particulièrement émouvante, est loin d'être le seul pôle d'intérêt de cette seconde saison. Les épisodes abondent en séquences ou sujets aussi spectaculaires qu'originaux ou poignants (les soeurs siamoises, les poupées gonflables, la conception d'un oeil de verre, la vérité sur la maîtresse de Matt...). Quant aux personnages secondaires, ils se révèlent à la fois riches et jouissivement perturbateurs (avec une mention spéciale pour la sulfureuse, énigmatique et manipulatrice Ava Moore de Famke Janssen). Sur un plan strictement scénaristique, les seules micro réserves susceptibles d'être apportées naissent de quelques flous narratifs qui font, par exemple, que certains seconds rôles passent aux oubliettes durant un ou plusieurs épisodes, pour réapparaître ensuite de manière plus ou moins impromptue. En ce domaine, l'équilibre entre les différents intervenants était sensiblement meilleur dans la série "Six feet under". Mais ce ne sont là que de menus détails qui n'enlèvent rien à la qualité émotionnelle, inventive, psychologique et dramatique d'un ensemble hautement captivant.


Bernard Sellier