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Six feet under,
     Saison 5,      2001 
 
de : Alan  Ball..., 
 
avec : Michael C. Hall, Peter Krause, Frances Conroy, Rachel Griffiths, Ben Foster,
 
Musique : Richard Marvin


   
Saison 1         Saison 2         Saison 3         Saison 4

   
Ne pas lire avant d'avoir vu la série

   Nate (Peter Krause) est sur le point d'épouser Brenda (Rachel Griffiths). Claire (Lauren Ambrose) semble avoir trouvé l'amour dans sa liaison avec Billy (Jeremy Sisto). David (Michael C.Hall) et son compagnon Keith (Mathew St.Patrick) hésitent entre l'adoption d'un enfant ou le recours à une mère porteuse. Quant à Georges (James Cromwell), le mari de Ruth (Frances Conroy), il a complètement pété les plombs et doit être hospitalisé... 
 
   Pour l'ultime saison, les créateurs se sont recentrés sur les personnages fondamentaux, délaissant quelque peu les défunts étrangers, et n'ont pas lésiné sur les moyens pour clore en apothéose cette série globalement enthousiasmante. Les larmes coulent par hectolitres, et les malheureux protagonistes sont au bord de la désintégration devant l'amoncellement de drames qui s'abattent sur eux. Toujours prompts à faire monter la mayonnaise de l'agressivité, toujours submergés par leurs émotions ( et ce ne sont pas les pratiquants psy qui sont les moins atteints, avec une mention spéciale à la mère de Brenda, Margaret (Joanna Cassidy), impératrice des garces déjantées ! ), les membres de la famille Fisher parviennent toujours sans peine à nous toucher profondément par leur humanité blessée, fragile, au point que leur disparition définitive s'apparente presque à celle de proches parents ! Bien sûr, certains pourront ergoter sur l'excès de perturbations intérieures dont les scénaristes ont gratifié leurs "enfants". Au point que la plus minime observation ou remarque provoque un tsunami incontrôlable. Disons que nous avons sous les yeux un concentré de déséquilibres psychiques que visite, avec une sensibilité exacerbée et une compassion constante, un récit palpitant de vie et d'émotion. Et puis, à l'évidence, le couple Brenda - Nate, passionné, traumatisé, toujours bouleversant, est de ceux qui marquent le spectateur de manière indélébile. 
 
   Qui plus est, ce ne sont pas les flèches acérées décochées à plusieurs reprises sur la politique guerrière de Busch qui sont susceptibles de perturber le plaisir, bien au contraire !

   
Bernard Sellier