Designated survivor, Saison 1, série de D Guggenheim, commentaire

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Designated survivor,
     Saison 1,     2016 
 
de : David  Guggenheim..., 
 
avec : Kiefer Sutherland, Natasha McElhone, Adan Canto, Italia Ricci, Maggie Q, Kal Penn, LaMonica Garrett,
 
Musique : Sean Callery, Robert Lydecker


 
Saison 2        Saison 3

 
Alors que le Président des Etats Unis Richmond (Richard Bekins), accompagné des membres du Congrès et du Vice Président, prononce au Capitole le discours sur l'état de l'Union, un attentat détruit tout le bâtiment, ensevelissant les membres du Gouvernement. Un simple Secrétaire d'Etat au logement, Tom Kirkman (Kiefer Sutherland), que Richmond envisageait le matin même de limoger, se voit soudain désigné comme "Survivor", et contraint de prendre la place vacante à la Maison Blanche... 
 
 Le pitch de départ ne manque pas de piquant. En l'occurrence un mix osé entre d'une part un "House of Cards" en version speedée, car les événements ne se prêtent évidemment pas aux calculs à longue échéance, et d'autre part un "24 heures", dégraissé de la surenchère qui a fait les beaux jours de Jack Bauer. Du premier, on retrouve les fondamentaux qui règnent dans tout gouvernement, à savoir les calculs, les magouilles internes, les coups bas, les trahisons, les ambitions, les écueils légaux, les mensonges, auxquels se greffe l'inexpérience de cet homme politique discret, parachuté dans une fonction qui lui est totalement étrangère. Du second, on tire une enquête à haut risque dont les aboutissants seront les bases de l'action militaire des Etats Unis dans les zones sensibles du monde. Autant dire que c'est du lourd dans tous les domaines qui est offert au spectateur. Et le résultat est plus qu'à la hauteur des attentes ! Bien sûr, tout cet imbroglio dramatique et truffé de suspense est avant tout le résultat du talent des scénaristes. Mais force est de reconnaître que ceux-ci n'ont pas leur pareil pour scotcher le spectateur devant une suite ininterrompue de rebondissements et de mises sous tension extrêmes. Avec, à la clé, une gouverneur extrémiste qui n'est pas sans évoquer Donald Trump. 
 
 À ce jour, (4 janvier 2017), Netflix en est à la diffusion de l'épisode 10 sur 22 prévus. Il semblerait que ce ne soit pas avant le mois de mars que la suite nous soit offerte. Dire que l'impatience est grandissime est un faible mot étant donné le pic dramatique qui couronne le dernier épisode en date... 
 
 La note et le commentaire sont donc tout ce qu'il y a de provisoire... 
 
   Suite... 
 
 Pour une raison inconnue, ce seront donc 21 épisodes qui seront comptabilisés au terme de cette première saison. Si c'est dans une logique continuité que se déroule cette seconde partie, un rebondissement pour le moins inattendu s'invite rapidement. Les cartes ne sont pas pour autant redistribuées, mais la narration donne une large place aux tourments intérieurs des personnages, aux inévitables compromis, aux himalayas de difficultés à surmonter pour faire passer un texte de loi, et aux prises de conscience de celui qui a été 'désigné' parce qu'il était le plus médiocre candidat à la fonction. Mais tous ces sujets, fortement d'actualité depuis l'élection de Trump, n'empêchent nullement que s'installe en permanence un suspense accrocheur en diable. Moins hyper speedé que la série des "24 heures", moins complexe que le passionnant mais exigeant "House of cards", cette série grand public fusionne d'une manière captivante et riche la dramaturgie et le thriller. Espérons que la saison 2, manifestement promise par la dernière scène, se montrera à la hauteur des attentes...
   
Bernard Sellier