Fringe, Saison 4, série de J.J. Abrams, Brad Anderson, commentaire

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Fringe,
      Saison 4,      2011 
 
de : J.J.  Abrams, Brad  Anderson..., 
 
avec : Lance Reddick, Kirk Acevedo, Anna Torv, John Noble, Joshua Jackson, Blair Brown, Michael Cerveris, Jacqueline Beaulieu, Mark Valley, Jasika Nicole,
 
Musique : Michael Giacchino


   
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   Olivia Dunham (Anna Torv) et son équipe travaillent désormais en collaboration avec leurs homologues de l'autre univers lorsque les événements le nécessitent. Un jeune policier, Lincoln Lee (Seth Gabel) intègre l'équipe à la suite de la mort de son coéquipier, victimes d'un polymorphe. De son côté, Walter Bishop (John Noble), est de plus en plus fréquemment victime d'hallucinations qui lui font apercevoir un jeune homme mystérieux... 
 
   La saison précédente se clôturait sur un coup de théâtre qui générait une impatience majuscule de découvrir la suite. En fait, cette quatrième mouture débute plutôt tranquillement. Les enjeux majeurs qui portaient précédemment la tension dramatique au paroxysme semblent oubliés, et laissent la place à des intrigues individuelles, toujours captivantes, mais d'envergure réduite. Il est nécessaire d'atteindre le milieu de la saison pour que l'intérêt croisse à nouveau de manière significative. Imbrications corporelles, psychologiques, mémorielles, s'en donnent à coeur joie, au point que le spectateur finit par s'emmêler un tantinet les neurones entre vraies-fausses personnalités, univers interchangeables, fluctuations temporelles, et vrais-faux souvenirs. Il n'empêche que, malgré l'aspect passablement erratique du scénario, malgré les intervenants qui paraissent afficher un rôle majeur, puis passent aux oubliettes (les "observateurs"), malgré les ambitions narratives exagérées ( il n'y a pas de doute que la "patte" du créateur de "Lost" est visible partout ), les auteurs se sont montrés capables de harponner l'attention tout en visitant nombre de domaines plus ou moins scientifiques, mais toujours passionnants. Espérons simplement que J.J.Abrams ne nous refera pas, en guise de conclusion, un coup tordu à la manière de "Lost 6"...

   
Bernard Sellier