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Geostorm,
      2017, 
 
de : Dean  Devlin, 
 
  avec : Gérard Butler, Jim Sturgess, Abbie Cornish, Daniel Wu, Alexandra Maria Lara, Andy Garcia, Ed Harris,
 
Musique : Lorne Balfe

  
   
Dans un avenir proche, des milliers de satellites, conçus par Jake Lawson (Gérard Butler), ont été disposés dans l'espace pour réguler des dérives climatiques gravissimes. Mais un jour, il semble que l'un des satellites s'est déréglé. Jake accepte d'être envoyé sur place pour déterminer la cause du bug... 
 
   Quand on a été élevé, en tant que scénariste dans le genre catastrophe très en vogue il y a une ou deux décennies ('Independance day', 'Godzilla', 'Stargate', c'est lui...), à l'ombre de Roland Emmerich, spécialiste du genre, il peut être tentant de montrer à son tour ce dont on est capable en tant que réalisateur. Et, à cette occasion, de dépasser le maître si cela est possible. Quelle recette utiliser ? La multiplication et la diversité des catastrophes. Parce qu'après tout, que ce soit dans 'La tour infernale', 'Le jour d'après', 'Tremblement de terre'..., les créateurs se sont limités à un type de cataclysme. Ce qui est modeste, il faut en convenir. Dean Devlin a donc choisi de ratisser large, ce qui nous vaut un raz de marée à Dubaï (amusant, puisque justement c'est sur le parcours Nice Dubaï avec Emirates que nous avons visionné le film...), une fournaise à Moscou, une multitude d'explosions à Hong Kong, ainsi qu'une glaciation express (assez spectaculaire il est vrai) à Rio de Janeiro. 
 
   Pour couronner le tout, le récit saupoudre le tout de deux couches dramatiques supplémentaires, à savoir une rivalité familiale père-fils ainsi qu'un thriller à suspense, car des responsables très mal intentionnés sont évidemment à la source des pépins rencontrés. Gérard Butler se montre comme toujours charismatique et efficace. Les effets spéciaux n'ont pas à rougir face à ceux des maîtres du genre, mais le développement technologique qui améliore de mois en mois les délires des scénaristes facilite grandement les choses. 
 
   Dans le genre très balisé qui est le sien (il ne manque ni le décompte haletant avant l'apocalypse, ni même l'éternel chien...), une petite réussite pour frissonner tranquillement au coin du feu...
   
Bernard Sellier