Harry Bosch, Saison 4, série de Eric Overmyer, commentaire

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Harry Bosch,
      Saison 4,      2017 
 
de : Eric Ellis  Overmyer..., 
 
avec : Titus Welliver, Jamie Hector, Brent Sexton, Amy Aquino, Lance Reddick, Troy Evans, Annie Wersching, Madison Lintz,
 
Musique : Jesse Voccia


   
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   Harry Bosch (Titus Welliver) est persuadé que Bradley Walker (John Getz), bras droit du maire, a tué jadis sa mère qui était une prostituée. Howard Elias, un avocat spécialisé dans la défense des victimes policières, est abattu peu avant le procès qu'il intentait contre les Black Guardians. C'est Bosch qui est chargé de l'enquête...

    Cette quatrième saison s'ouvre dans la continuité stylistique et narrative de la précédente. C'est-à-dire une langueur certaine et une investigation pépère dans l'assassinat d'un avocat détesté par nombre de policiers. Qui plus est, un très grand nombre de séquences se déroulent de nuit, dans une pénombre quasi totale, ce qui contribue un peu plus à l'atmosphère soporifique de l'ensemble. À croire que les flics et les protagonistes ne dorment jamais. On s'attend donc à une duplication de la tranquille saison 3, lorsqu'à l'épisode 4 un rebondissement aussi dramatique qu'inattendu vient rebattre les cartes. Dès lors, l'intérêt se ravive nettement et, bien que les intrigues et sous intrigues ne soient pas toujours d'une clarté absolue, elles affichent suffisamment de tension et de péripéties pour captiver l'attention du spectateur. On assiste même, très progressivement, à une légère humanisation de Harry Bosch. Une cuvée très supérieure à la précédente, aussi bien sur le plan de la dramaturgie générale (les intrigues policières se doublent de diverses magouilles politico-financières), que sur celui de la sensibilité intimiste.

   
Bernard Sellier