Mentalist, saison 1, film de Bruno Heller, commentaire

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The mentalist,
     Saison 1,      2008 
 
de : Bruno  Heller, Chris  Long..., 
 
avec : Simon Baker, Robin Tunney, Owain Yeoman, Amanda Righetti,Tim Kang, Zeljko Ivanek, Mary Alexandra Stiefvater,
 
Musique : Blake Neely


 
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Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 
La femme d'un célèbre golfeur, Alison Randolph (Mary Alexandra Stiefvater), est découverte assassinée dans sa demeure, en compagnie d'un médecin. Sur le mur de la chambre, la signature de John le Rouge, un redoutable tueur en série, poursuivi depuis plusieurs années par la police et par un homme doté de perceptions extra-sensorielles, Patrick Jane (Simon Baker). Mais ce dernier est un électron libre, qui se moque totalement des procédures classiques d'enquête... 
 
 Le scénario de chacun des épisodes est réglé comme du papier à musique. Il y a la découverte d'un cadavre, l'arrivée de l'équipe, l'interrogation des différents témoins ou suspects, l'orientation dans une direction prometteuse, et la révélation déroutante que l'on attendait (ou pas). Le tout saupoudré de l'humour décontracté d'un Patrick Jane qui semble se régaler toujours davantage à chaque énigme. Magie noire, recherches sur le cerveau, univers de la PNL, milieu du cinéma, les sujets tout comme les atmosphères sont divers à souhait, les milieux visités éclectiques, et le mélange suspense, insolence, dérision, ironie, humanité fonctionne de manière presque idéale. Le rythme ne faiblit jamais et, malgré la répétitivité du canevas, l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez. Certaines scènes se révèlent même quasiment jouissantes, lorsque Jane envoie valdinguer la langue de bois dans les orties. 
 
 Néanmoins, le cadre du formalisme scénaristique montre aussi ses limites. Même si la quête de "John le Rouge", meurtrier de la famille de Patrick, existe en tant que colonne vertébrale de la série, cette ossature apparaît tout de même très fragile et ne représente ici qu'une armature trop transparente pour réellement captiver profondément le spectateur. La standardisation formelle est de son côté un peu trop rigide pour que la série dépasse le stade du divertissement brillant et atteigne le stade de l'envoûtement. Mais il est impossible de bouder un plaisir immédiat, quoique éphémère.
   
Bernard Sellier