Mentalist, saison 2, film de Bruno Heller, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

The mentalist,
     Saison 2,      2009 
 
de : Bruno  Heller, Chris  Long..., 
 
avec : Simon Baker, Robin Tunney, Owain Yeoman, Amanda Righetti,Tim Kang, Zeljko Ivanek, Mary Alexandra Stiefvater,
 
Musique : Blake Neely


 
Saison 1        Saison 3        Saison 4        Saison 5        Saison 6        Saison 7

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 La hiérarchie a décidé que l'enquête sur le tueur en série John le rouge serait confiée à d'autres membres de la brigade des crimes majeurs, dirigés par Sam Bosco (Terry Kinney). Ce qui ne fait pas du tout l'affaire de Jane (Simon Baker), bien décidé à mettre la main en premier sur l'assassin de sa femme et de sa fille. Il envisage de démissionner, mais l'attrait des mystères le maintient au sein de l'équipe dirigée par Lisbon (Robin Tunney)... 
 
 Sur la lancée des 23 épisodes de la première saison, cette suite reprend rigoureusement les mêmes ingrédients et le même formatage des intrigues. A savoir une énigme par épisode, résolue comme il se doit dans la décontraction (le plus souvent), la bonne humeur, l'ironie, la manipulation mentale, et l'insubordination jouissive chronique, qui caractérise le personnage de Patrick Jane. Quant à ses faire-valoir, ils n'évoluent que fort discrètement. Le timide Wayne Rigsby (Owain Yeoman) finit, enfin, par déclarer sa flamme à la sculpturale Grace Van Pelt (Amanda Righetti), le chef Minelli (Gregory Itzin) continue à vilipender les méthodes de Jane tout en fermant les yeux... Jusqu'à l'épisode 8 qui marque une rupture dans le train-train bon enfant qui prévalait jusqu'alors. Il est alors possible d'envisager une bifurcation vers une dramaturgie plus adulte. Mais il ne s'agit que d'un feu de paille, et dès l'épisode suivant nous retrouvons le processus habituel, certes très agréable et divertissant à suivre, mais un tantinet décevant après la mise en bouche qui nous a été offerte. Reconnaissons tout de même que les scénaristes ne manquent pas d'inventivité, avec certaines résolutions d'énigmes à base de manipulations élaborées qui rappellent les bons moments de la série "Mission impossible". Et, bien sûr, à la toute dernière intrigue, John le Rouge refait surface, après avoir disparu des radars durant une douzaine d'épisodes, pour donner une furieuse envie au spectateur de se précipiter vers la troisième saison...

   
Bernard Sellier