Mentalist, saison 4, film de Bruno Heller, commentaire

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The mentalist,
     Saison 4,     2011 
 
de : Bruno  Heller, Chris  Long..., 
 
avec : Simon Baker, Robin Tunney, Owain Yeoman, Amanda Righetti,Tim Kang, Zeljko Ivanek, Mary Alexandra Stiefvater,
 
Musique : Blake Neely


 
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Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 Patrick Jane (Simon Baker) vient de tuer en public son ennemi de toujours, le meurtrier de sa femme et de sa fille, John le Rouge. Tout au moins, c'est ce qu'il croit. Malheureusement, il se rend assez rapidement compte que ce n'est sans doute pas le cas. D'abord incarcéré, il est ensuite libéré sous caution, puis blanchi par un tribunal. Pour la simple raison que, grâce à l'aide de ses coéquipiers, pour le moment suspendus, il parvient à libérer une jeune fille disparue que la veuve du mort retenait prisonnière en totale complicité avec son époux... 
 
 Il n'y a pas à tergiverser, les deux premiers épisodes, menés à 100 à l'heure, décoiffent. Puis, comme si rien de très important ne s'était passé, les intrigues suivantes reprennent leurs cours traditionnel. On comprend dès lors mieux pour quelle raison la série pourrait s'étirer sur 20 saisons. L'imagination des scénaristes est sans bornes. Il suffit pour s'en convaincre de compter les milliers d'épisodes de toutes les séries policières qui existent. Ainsi, lorsqu'il devient utile de raviver l'engouement et la curiosité du spectateur, John le Rouge réapparaît comme par magie. Cela dit, il convient de signaler que, dans cette routine parfaitement rodée, l'épisode 21 "la vie en rose" est à marquer d'une pierre blanche pour son originalité profondément émouvante. Malgré cela, bien que les énigmes soient souvent intéressantes, la monotonie des épisodes commence à se faire sentir, et il serait bon que la suite renouvelle quelque peu les processus rebattus tout en approfondissant enfin les personnalités psychologiques des protagonistes, pour l'instant réduites à une portion minimaliste pas toujours très convaincante (en particulier les amours de Rigsby et de Cho). Comme de bien entendu, les 80 dernières minutes se focalisent à nouveau sur le tueur en série numéro 1, mais, malgré une précipitation narrative suspecte, le coup de bluff réussit encore une fois, et la suite est attendue avec impatience. même s'il y a fort à craindre que les scénaristes nous rejouent la même rengaine...

   
Bernard Sellier