Mentalist, saison 5, film de Bruno Heller, commentaire

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The mentalist,
      Saison 5,     2012 
 
de : Bruno  Heller, Chris  Long..., 
 
avec : Simon Baker, Robin Tunney, Owain Yeoman, Amanda Righetti,Tim Kang, Zeljko Ivanek, Mary Alexandra Stiefvater,
 
Musique : Blake Neely


 
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Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 Patrick Jane (Simon Baker) a monté, grâce à se collègues du CBI, un plan destiné à capturer John le Rouge, le redoutable tueur en série. Mais, comme à l'accoutumée, le piège n'a pas fonctionné, le supérieur hiérarchique de Teresa Lisbon (Robin Tunney), Luther Wainwright (Michael Rady), ayant pris, bien malgré lui, la place de l'assassin dans le véhicule criblé de balles par la police. Heureusement, l'une des complices du tueur, Lorelei Martins (Emmanuelle Chriqui) est arrêtée. Mais lorsque le CBI veut la faire sortir de prison pour l'interroger, c'est une détenue totalement inconnue qui leur est présentée... 
 
 Tous les commentaires des saisons précédentes peuvent intégralement être repris ici, puisque le processus narratif ne subit aucune dérive ou innovation. Ce qui signifie que le spectateur ne s'ennuie jamais, grâce aux diversités sociologiques et événementielles des intrigues. Il est tout de même étonnant que la gestion des personnalités se révèle aussi légère, voire hasardeuse, au point qu'on se demande parfois si les scénaristes des différents épisodes se sont concertés. Aussi voit-on Wayne Rigsby dans les affres du père qui attend la naissance de son enfant, puis, quelques enquêtes plus tard, fils et mère ont disparu sans que l'on connaisse la raison de cette défection et le flic se remet à draguer pitoyablement sur Internet. Cette pratique donne un peu l'impression que les créateurs sont dépendants de la disponibilité des acteurs, et les introduisent ou les mettent sur la touche en fonction d'aléas indépendants de leur volonté. Heureusement, la présence de nouvelles figures ( le machavélique et sadique Tommy Volker (Henry Ian Cusick), ainsi que, bien sûr, la charismatique Lorelei Martins...), attise la curiosité et soutient l'intérêt. 
 
 Dommage que la répétitivité et l'absence d'une colonne vertébrale solide et palpitante empêche cette série d'accéder au rang des grandes réussites (genre "Dexter", par exemple), car le personnage de Jane est réellement craquant.

   
Bernard Sellier