Mentalist, saison 6, film de Bruno Heller, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

The mentalist,
      Saison 6,     2008 
 
de : Bruno  Heller, Chris  Long..., 
 
avec : Simon Baker, Robin Tunney, Owain Yeoman, Amanda Righetti,Tim Kang, Zeljko Ivanek, Mary Alexandra Stiefvater,
 
Musique : Blake Neely


 
Saison 1        Saison 2        Saison 3        Saison 4        Saison 5        Saison 7

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 Patrick Jane (Simon Baker) est parvenu à réduire à 7 le nombre des personnes qu'il soupçonne de pouvoir être le tueur en série John le Rouge. Mais d'une part certains des suspects occupent un poste important au CBI et au FBI, ce qui ne facilite pas l'enquête, et, d'autre part, John le Rouge est parfaitement informé des progrès de Jane. A contrecoeur, celui-ci accepte de révéler à Teresa Lisbon ce qu'il sait... 
 
 Enfin ! Après 118 épisodes aux intrigues souvent surprenantes, insolites, parfois jubilatoires, mais, à quelques exceptions près, anecdotiques en ce qui concerne la quête de John le Rouge, le turbo est enclenché et les huit premiers épisodes se focalisent, avec une tension constamment efficace, sur le nerf de la guerre. L'anéantissement du tueur en série ne manque pas d'une certaine intensité, tout en ménageant habilement le mystère sur la personnalité du criminel jusqu'à l'extrême fin. L'interminable poursuite étant terminée, une crainte peut saisir le spectateur. Les scénaristes parviendront-ils à rebondir de manière suffisamment excitante pour soutenir un intérêt forcément affaibli par la disparition du grand méchant tueur ? Car même si les avancées dans l'enquête se faisaient à très petits pas, de-ci de-là, elles constituaient tout de même un filigrane qui, on le savait, finirait un jour ou l'autre par exploser. En fait, le renouvellement s'effectue de manière assez convaincante, avec l'introduction d'un petit pince sans rire, surdoué de l'informatique, Jason Wylie (Joe Adler), et un nouveau cocon qui rappelle grandement l'ancien, même si les visages ont changé. La tonalité se fait globalement plus sombre, tout en conservant les fondamentaux, à savoir les écarts pittoresques de Jane, ainsi que les agents environnants, immuablement soumis à ses caprices. Ce qui est en fin de compte remarquable, et somme toute assez rare, c'est que le spectateur a l'impression de se retrouver, à chaque nouvel épisode, dans une famille presque intime. Et cette saison se clôt dans une douceur sentimentale qui n'appelait pas forcément une suite...

   
Bernard Sellier