Dexter, saison 5, de Keith Gordon, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Dexter,
      Saison 5,      2010 
 
de : Keith  Gordon, Michael  Cuesta..., 
 
avec : Michael C. Hall, Julie Benz, Jennifer Carpenter, Lauren Vélez, David Zayas, Mike Erwin, Keith Carradine, Desmond Harrington, Julia Stiles,
 
Musique : Daniel Licht


 
Saison 1     Saison 2     Saison 3     Saison 4     Saison 6     Saison 7     Saison 8

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 Les aventures de Dexter Morgan (Michael C. Hall) se sont terminées de manière pour le moins tragique à la fin de la saison 4. Nous retrouvons donc l'expert en éclaboussures de sang flanqué d'un petit Harrison ainsi que des deux enfants de sa femme. Ne pouvant habiter la maison qui a vu le drame, il décide de déménager. Pour ce faire, il loue un camion et s'aperçoit qu'à l'intérieur une tache de sang a été effacée. Il n'en faut pas davantage pour que la curiosité s'éveille... 
 
 Avec le final paroxystique qui clôturait la saison précédente, l'attente de cette suite tenaillait profondément les admirateurs d'une série aussi originale que dérangeante. Et, une fois de plus, le spectateur n'a aucune raison d'être déçu. Le début montre un léger flottement, en osmose avec le coup de massue karmique reçu par Dexter. Heureusement, l'instinct de survie reprend rapidement le dessus sur l'abattement, et le père du petit Harrison trouve à nouveau sur son chemin la personne susceptible de métamorphoser le traumatisé de la vie qu'il est en un être acceptant et gèrant de mieux en mieux sa différence. Quant aux personnages annexes, ils ne sont pas oubliés, et subissent, eux aussi, nombre de perturbations et blessures qui tissent autour du drame central un tissu narratif particulièrement attractif et dense. Avec un dénouement, certes infiniment moins oppressant que celui de la saison précédente, mais aussi inspiré que poignant, l'ultime épisode ouvre la porte à une suite que l'on espère du même niveau narratif et émotionnel.

   
Bernard Sellier