Dexter, saison 7, de Keith Gordon, commentaire

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Dexter,
       Saison 7,      2012 
 
de : Keith  Gordon, Michael  Cuesta..., 
 
avec : Michael C. Hall, Ray Stevenson, Jennifer Carpenter, Lauren Vélez, David Zayas, Keith Carradine, Desmond Harrington, Jason M. Olazabal,
 
Musique : Daniel Licht


 
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 Dexter (Michael C. Hall) a été surpris par sa soeur Debra (Jennifer Carpenter) au moment où il exécutait une de ses victimes. Autant dire que la stupéfaction a été de taille majuscule pour les deux personnages ! Ils doivent donc gérer leurs troubles respectifs tout en subissant le désir de vengeance d'un ponte de la mafia ukrainienne, Isaac Sirko (Ray Stevenson), dont un ami a été tué par Dexter... 
 
 Après le dénouement spectaculaire et haletant qui clôturait la saison précédente, les scénaristes étaient attendus au tournant pour instaurer un changement de cap radical dans la gestion des relations entre les protagonistes. Le résultat est-il à la hauteur des espoirs ? A dire vrai, ce n'est pas un oui franc et inconditionnel qui vient à l'esprit. Ce qui interpelle au premier abord, c'est un certain éparpillement des centres dramatiques. Non que les adversaires criminels soient particulièrement nombreux. Ce sont principalement le glaçant Isaac et la troublante Hannah McKay (Yvonne Strahovski), qui tiennent le haut du pavé. Mais ni l'un ni l'autre ne parviennent à instaurer un climat suffisamment puissant et tétanisant pour provoquer chez le spectateur un émoi intense, comme c'était par exemple le cas avec le personnage d'Arthur Mitchell (John Lithgow). Même les déchirements intérieurs de Dexter paraissent ici schématisés, émoussés, Si l'on ajoute à cela quelques péripéties qui donnent l'impression d'être parachutées pour gonfler le récit (le pyromane), et quelques baisses de tension périodiques, cette saison peut donner l'impression que le filon s'épuise. Mail il est bon de relativiser ce point de vue. Même si les deux saisons précédentes avaient un tantinet déçu certains fans, la barre était placée à une telle altitude que le relatif désenchantement ressenti n'altère que de manière infime le génie de cette création.

   
Bernard Sellier