Line of duty, saison 2, série de Jed Mercurio, commentaire

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Line of duty,
     Saison 2,      2014 
 
de : Jed  Mercurio..., 
 
avec : Martin Compston, Vicky McClure, Adrian Dunbar, Craig Parkinson, Gregory Piper, Neil Morrissey, Claire Keelan,
 
Musique : Carly Paradis


 
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La capitaine Lindsay Denton (Keeley Hawes) est appelée en urgence par une collègue, Jane Ackers (Allison McKenzie), chargée de la protection d'un témoin pour lequel elle craint une agression. Lindsay se rend sur les lieux avec deux policiers et entreprend de regagner le commissariat avec les deux personnes. Mais ils tombent dans une embuscade. Le témoin est grièvement blessé, et les trois policiers sont morts. Steve Arnott (Martin Compston) et sa nouvelle coéquipière, Georgia Trotman (Jessica Raine) interrogent Lindsay qui est la seule survivante et semble cacher des secrets...
 
 Après une première saison sous haute tension dramatique, la deuxième commence très fort, elle aussi. Au centre de l'intrigue, une capitaine de police, dont le parcours personnel et professionnel va réserver quelques rebondissements majeurs au fil d'une enquête plus complexe encore que la précédente. Les mêmes ingrédients sont repris, avec toute une suite de pistes plus ou moins précises, d'infiltrations et de manipulations, ainsi qu'un bon paquet de suspicions sur des membres éminents de la police. Mais, à côté de ces éléments purements matériels, nous est offerte l'analyse de personnalités protéiformes, ballottées entre chantages, tentations illégales, erreurs ponctuelles, ambition, culpabilisation. Nous retrouvons ici les mêmes qualités narratives que précédemment, à savoir un rythme soutenu, une absence totale de spectaculaire, un intimisme au plus près des protagonistes, une caméra très mobile et une concision qui rapproche l'œuvre d'un documentaire. Cet aspect est d'ailleurs renforcé à dessein par les annotations qui précèdent le générique, informant sur le devenir des intéressés et des enquêtes. Le format court choisi (6 épisodes ici), est parfaitement adapté à la structure des histoires, évitant toutes les digressions et intrigues secondaires annexes, qui complexifient souvent les séries de façon artificielle, et ralentissent le rythme. 
   
Bernard Sellier