Dr. House, Saison 2, série de Bryan Singer, commentaire

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Dr. House,
      Saison 2,      2005 
 
de : Bryan  Singer, Greg  Yaitanes..., 
 
avec : Hugh Laurie, Robert Sean Leonard, Lisa Edelstein, Jesse Spencer, Jennifer Morrison, Robin Tunney, Omar Epps,
 
Musique : Jason Derlatka, Jon Ehrlich


   
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Le docteur House (Hugh Laurie) poursuit assidûment sa mission de trublion patenté, en collaboration électrique avec ses trois adjoints, Robert Chase (Jesse Spencer), Eric Foreman (Omar Epps), et la charmante Allison Cameron (Jennifer Morrison). La tension est d'autant plus grande que l'ancienne compagne de House, Stacy Warner (Sela Ward), actuellement mariée, prend la fonction d'avocate au sein de l'hôpital... 
 
   Des pathologies aussi spectaculaires que rarissimes (psittacose, syndrome de Münchhausen, parasitose provoquée par des renards, maladie de Chester-Erdheim...), des situations dramatiques qui fendraient le coeur des pierres, si elles en possédaient un (l'épisode 2, ...), et un House toujours plus vindicatif, et psychologiquement très perturbé, voilà quelques éléments susceptibles de scotcher le spectateur devant son écran, la langue pendante et l'abdomen torpillé par l'émotion. Cerise sur le gâteau, les scénaristes réussissent un tour de force assez exceptionnel. Parvenir à faire naître sans aucune difficulté un intérêt majuscule pour chaque cas envisagé, alors que les dialogues techniques ne sont pas à la portée du premier venu, et que le processus utilisé est on ne peut plus répétitif : un symptôme déclenche l'hospitalisation du patient ; un diagnostic semble s'imposer ; une rechute remet en cause les hypothèses ; des dissentions naissent au sein de l'équipe sur les protocoles à suivre ; House n'en fait qu'à sa tête ; et tout est (presque) toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes médicaux. Quant au cas de House, il ne manque pas de piquant, parvenant à générer des doses quasi égales de répulsion et d'enthousiasme. Néanmoins, au-delà du plaisir primaire extrême que l'on peut prendre à suivre Grégory dans ses excès anticonformistes et ses méthodes brutales, reconnaissons tout de même que les créateurs ont passablement surchargé la mule dans le genre vieux fossile grincheux rétif à toute forme d'évolution intérieure... Mais nous n'en sommes qu'au commencement, ou presque...

   
Bernard Sellier