Gregory House (Hugh Laurie), emprisonné depuis plusieurs mois pour avoir foncé en voiture dans la maison de Lisa Cuddy (Lisa Edelstein), est sur le point d'être remis en liberté par anticipation. Mais il détecte une maladie grave chez l'un des codétenus et se heurte violemment au médecin-chef. Il se retrouve donc à l'isolement...
Durant une grande partie de cette ultime saison, deux questions se font lancinantes. Les scénaristes, épuisés par le travail fourni, finissent-ils par tourner en rond, par radoter, ce que laisseraient supposer les infantilismes pathologiques chroniques qui habitent notre cher Gregory ? Ou bien est-ce le spectateur qui finit par être un tantinet lassé de ceux-ci ? Difficile de voir la balance pencher vers l'une ou l'autre composante de l'alternative, d'autant plus que ces deux hypothèses ont quelque réalité. Toujours est-il que l'apparition de deux nouvelles figures, la charmante Jessica Adams (Odette Annable) et la perturbée Chi Park (Charlyne Yi), ne suffit pas vraiment à renouveler l'intérêt, la fonction de souffre-douleur étant désormais largement expérimentée. Quant aux "cas pathologiques", leur intérêt subit une nette baisse d'intensité. Alors, même si les derniers épisodes ne manquent pas de tortueuses circonvolutions, il est légitime de trouver cet épilogue un peu laborieux. Bref, il était temps que la saga "House" mette un terme à son existence, afin de conserver, indélébiles, les grandioses égarements psychologiques de ce cher Gregory. Bernard Sellier