Dr. House, Saison 5, série de Bryan Singer, commentaire

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Dr. House,
       Saison 5,     2008 
 
de : Bryan  Singer, Greg  Yaitanes..., 
 
avec : Hugh Laurie, Robert Sean Leonard, Lisa Edelstein, Jesse Spencer, Jennifer Morrison, Robin Tunney, Omar Epps,
 
Musique : Jason Derlatka, Jon Ehrlich


   
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Le docteur House (Hugh Laurie) tente de convaincre son ami Wilson (Robert Sean Leonard), dépressif depuis le décès de sa compagne Amber, de ne pas donner sa démission. Comme il ne réussit pas, il engage un détective pour filer son ancien collègue... 
 
   Notre cher Gregory s'est donc découvert une nouvelle marotte : espionner ceux qui l'entourent. Car, bien évidemment, il ne va pas se contenter du seul Wilson, ce qui aurait été nettement en-deça de son potentiel natif de nuisance. A part cela, quoi de nouveau sous les scyalitiques du service hospitalier ? Les cas difficiles s'amoncellent toujours, le psychisme de House est plus tortueux que jamais, et les échanges verbaux brillent d'un éclat stellaire. Chaque personnage, avec, bien sûr, une mention toute spéciale à Gregory, semble se délecter de mettre en exergue l'évidence suivante : pourquoi suivre un fil psychologique simple, spontané, transparent, compassionnel, lorsqu'on a la possibilité d'opter pour un parcours retors, théâtral, alambiqué, manipulateur et cruel ? Dans le registre du filandreux perfide, voire pervers, les créateurs s'en sont donné à coeur joie et ont réussi à donner naissance à une suite de variations aussi brillantes qu'intelligentes. Il n'empêche que, malgré la présence d'épisodes riches, originaux, émouvants ( le 4, le 9, le 19...), les incessants "je t'aime, moi non plus" entre Cuddy et House flirtent parfois avec l'agacement et/ou le ridicule. Heureusement, les trois ou quatre derniers épisodes semblent annoncer une rupture avec la routine installée, en humanisant le roc House...

   
Bernard Sellier