24 heures, Saison 4, de Rodney Charters, Jon Cassar, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

24 heures,
       Saison 4,             2005 
 
de : Rodney  Charters, Jon  Cassar..., 
 
avec : Kiefer Sutherland, William Devane, Kim Raver, Alberta Watson, Shohreh Aghdashloo, Nestor Serrano,
 
Musique : Sean Callery, John Frusciante

   
 Saison 1      Saison 2      Saison 3       Saison 5      Saison 6      Saison 7      Saison 8      Saison 9

 Erin Driscoll (Alberta Watson) est devenue responsable de la Cellule Anti-Terroriste. De son côté, Jack Bauer (Kiefer Sutherland) a quitté le service actif pour devenir l'homme de confiance de James Heller (William Devane), Secrétaire d'Etat à la Défense. Et, accessoirement, l'amant de la fille du Ministre, Audrey (Kim Raver). Ce matin-là, un train heurte un camion chargé d'explosifs placé intentionnellement sur les voies. Tomas Sherak (Faran Tahir), un terroriste notoire, a été repéré à Los Angeles. Une équipe envoyée par Driscoll parvient à l'arrêter. Il est interrogé sans résultat. Jack, intervient, malgré l'interdiction de Driscoll, et réussit à faire parler le prisonnier : l'explosion du train n'était pas le but principal. C'est Heller qui était la cible. Quelques minutes plus tard, le Ministre est enlevé avec sa fille... 
 
 Pourquoi changer un procédé et une équipe qui gagnent ? Pour la quatrième fois, nous retrouvons donc de très méchants terroristes, un Jack Bauer toujours en marge de la règle, qui s'engage de plus en plus dans les méthodes fortes et expéditives, dont il avait déjà donné un aperçu au début de la Saison 2, un concentré d'action et de suspense non stop, des personnages toujours aussi puissamment charpentés, des rebondissements à n'en plus finir... C'est sans doute contestable sur le plan du mimétisme des comportements, avec des manières d'agir qui se confondent toujours davantage, mais, si l'on considère comme primordiaux l'aspect narratif ainsi que l'efficacité immédiate du drame, et que l'on passe sur les facilités scénaristiques, c'est quasiment inégalable... Le brave John McLane de "58 Minutes pour vivre" est définitivement mis au rancart. Il faut dire que face à ce qui nous est présenté ici, ses expéditions ressemblent à une mission du Petit Chaperon rouge !

   
Bernard Sellier