24 heures, Saison 8, de Rodney Charters, Jon Cassar, commentaire

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24 heures,
      Saison 8,             2009 
 
de : Rodney  Charters, Jon  Cassar..., 
 
avec : Kiefer Sutherland, William Devane, Kim Raver, Alberta Watson, Shohreh Aghdashloo, Nestor Serrano,
 
Musique : Sean Callery, John Frusciante

 
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Jack Bauer (Kiefer Sutherland) est sur le point d'accepter d'aller vivre à Los Angeles avec sa fille. Mais ce jour-là, un traité de paix capital pour l'avenir du monde est sur le point d'être signé entre la Présidente des Etats-Unis, Allison Taylor (Cherry Jones) et le Président Omar Hassan (Anil Kapour), qui, malgré l'hostilité d'une partie de son gouvernement, accepte de renoncer à construire une arme nucléaire. Or, quelques heures avant de prendre l'avion, Jack voit arriver chez lui un des ses anciens indics grièvement blessé. Celui-ci explique qu'il fait partie d'un complot visant à assassiner Hassan... 
 
 Dernière (?) édition des aventures explosives de l'irremplaçable Jack, qui a détrôné de façon magistrale l'ancien sauveur des faibles et des opprimés, à savoir le Bruce Willis des "Die Hard", décidément bien falot à côté de son successeur. Le premier tiers n'apporte aucune nouveauté par rapport à toutes les saisons précédentes. Une suite de menaces sous formes de poupées russes inversées, dont l'intensité et la dangerosité augmentent au fur et à mesure qu'elles se dévoilent, des traîtres habilement dissimulés, des membres de la cellule anti-terroriste rattrapés par leur passé... Bref, des péripéties bien balisées au milieu desquelles évolue un Jack Bauer un tantinet désabusé. Il semblerait même que les scénaristes se soient contentés de piocher dans les diverses aventures précédentes pour composer la trame de l'histoire présente, tant le spectateur a l'impression d'avoir déjà vu quasiment toutes les séquences habitées par d'autres visages désormais disparus. 
 
 Mais... à mi-parcours les concepteurs semblent sortir de la routine un rien mollassonne qui prévalait jusque là, et enclenchent le turbo. Jack Bauer retrouve une santé florissante, supportant comme un charme le coup de couteau à l'abdomen pourtant reçu dans la première partie. Quel homme ! Trève de plaisanterie, le moins que l'on puisse dire c'est que l'intensité, le rythme, l'urgence sont retrouvés et que le spectateur ne peut que marcher - que dis-je marcher - courir aux côtés d'un Jack déchaîné dans cette course contre la montre aussi abracadabrante que haletante, peuplée, comme à l'habitude, de personnalités particulièrement fortes, quel que soit le bord auxquel elles appartiennent, de la rageuse Chloé, à la Présidente Taylor, en passant par Ethan Kanin, Dana Walsh, Omar Hassan, ou encore Renée Walker !

   
Bernard Sellier